Lourdeurs d’estomac, diarrhée, constipation : Le syndrome du côlon irritable a de nombreux visages. Mais il nous coûte surtout en aisance dans notre vie. En effet, peu importe que ce soit pour un repas, une excursion en famille ou une sortie shopping : le petit intestin mutin est de la partie et ne brille pas vraiment par son charme. La bonne nouvelle : Plus on en sait sur le côlon irritable et sur le syndrome qui porte son nom, mieux on peut le traiter. C’est pourquoi nous vous présentons aujourd’hui les questions les plus importantes sur le thème du côlon irritable.
Le terme de syndrome de côlon irritable, ou côlon irritable pour faire court, recouvre différents troubles digestifs pour lesquels, malgré des examens médicaux approfondis, aucune cause organique ou biochimique n’a pu être trouvée. Jusqu’à ce qu’un diagnostic soit posé définitivement, la plupart des personnes touchées ont déjà dû endurer une route longue et cahoteuse. Et pourtant, les signes cliniques sont fréquents. D’après les estimations, environ une personne sur cinq a un ventre rebelle dans les pays industrialisés, environ deux fois plus de femmes que d’hommes. La maladie n’est pas dangereuse en soi, mais un intestin nerveux est gênant et ronge nuit surtout au bien-être et à la qualité de vie.
Le petit intestin mutin peut se rebeller, surtout quand quelque chose ne lui chante guère. Souvent, des douleurs semblables à des crampes ou des picotements dans l’abdomen apparaissent, ainsi que des troubles désagréables lors de la défécation. Ainsi, les personnes souffrant du côlon irritable parlent par exemple des diarrhées qui peuvent alterner avec des constipations, des défécations douloureuses, une sensation de devoir faire ses besoins en permanence ou de ne pas s’être vidé entièrement les entrailles. Les autres symptômes incluent des lourdeurs d’estomac, des remontées acides, des ballonnements ou du météorisme.
Les problèmes intestinaux ne se limitent pas à l’abdomen, ils peuvent également avoir des conséquences plus larges. Ainsi, les personnes souffrant de côlon irritable font état entre autres des problèmes de concentration, de nervosité, de dépressions, de fatigue, de problèmes de la circulation sanguine ou de troubles du sommeil.
Le côlon irritable a de nombreux visages. En s’appuyant sur tableau clinique, il est possible de distinguer quatre types :
se traduit par des crises de diarrhée au moins trois fois par jour. Les selles ont une consistance molle à liquide.
se caractérise par trois défécations par semaine au maximum. Les selles ont une consistance dure.
alterne entre constipation et diarrhée – parfois en l’espace d’une journée.
n’a pas forcément de lien avec la consistance des selles, mais plutôt avec des ballon
Au début, lorsque les études du syndrome du côlon irritable en étaient encore à leurs balbutiements, on pensait que l’intestin nerveux avait une cause psychique, les troubles comme le stress et l’anxiété ayant des effets nets sur la digestion de nombreuses personnes. Toutefois, de nombreuses découvertes ont été réalisées ces dernières années et, bien que certaines choses restent obscures, on suppose que plusieurs causes se recoupant et exerçant une influence les unes sur les autres peuvent être impliquées dans l’apparition de la maladie. Les facteurs possibles d’un intestin nerveux sont par exemple :
Trop rapide, trop lent, trop tendu. Chez de nombreux patients atteints d’un côlon irritable, des mouvements anormaux de la musculature intestinale (p. ex. en raison de dysfonctionnements de l’axe intestinal ou du cerveau) peuvent être observés.
Si la barrière intestinale naturelle est perturbée, des troubles importants de l’organisme peuvent apparaître en plus des problèmes locaux. Il est d’autant plus important de remettre l’intestin et ses barrières en bon état.
De nouvelles études montrent que les inflammations chroniques légères dans la paroi intestinale (avec une augmentation et une hyperactivité des cellules immunitaires) peuvent constituer un terreau fertile pour une sensibilité de l’intestin.
Plus de 1000 types de bactéries colonisent notre intestin. Leur équilibre est étroitement lié à notre santé, notre bien-être et notre digestion. Quand la flore intestinale bascule, cela peut entraîner entre autres des troubles digestifs tels que le syndrome du côlon irritable.
Stress, nervosité, anxiété. Notre intestin est un capteur sensible qui peut être « contaminé » par des stimuli psychiques.
Toute infection intestinale n’entraîne pas automatiquement un côlon irritable, mais peut être le point de départ d’un intestin rebelle.
Trop rapide, trop malsain, trop peu. Notre culture alimentaire et notre alimentation, les intolérances alimentaires possibles et l’absence d’hygiène alimentaire comptent parmi les autres facteurs.
Le saviez-vous ? L’intestin et le cerveau ont une ligne directe entre eux. La plupart du temps, nous ne remarquons rien du flux d’informations actif qui règne entre les deux centrales de commande. Ce n’est que lorsque le stress se fait sentir sur la digestion que cette liaison se manifeste sous une forme désagréable. L’intestin participe également au niveau du cerveau et peut, selon de nouvelles études, influencer notre environnement émotionnel et celui de nos pensées, jusqu’à nos décisions et notre gestion du stress.
Afin d’apaiser votre intestin rebelle, les conseils suivants s’avèrent utiles :
Alors que les cas graves nécessitent une approche thérapeutique plus complète (par ex. techniques de relaxation, mesures psychothérapeutiques, prises de médicaments sur une courte durée), un changement d’alimentation suffit généralement en cas de symptômes légers. Les préférences alimentaires sont aussi diverses que les remous dans l’intestin. Il n’existe pas de régime général en cas de côlon irritable. Au contraire, chaque personne touchée doit, idéalement, trouver elle-même ce qui lui fait du bien et ce qui ne lui en fait pas, à l’aide d’un journal de nutrition et sous accompagnement médical. Il y a cependant des malfaiteurs connus. D’expérience, on sait que l’intestin mutin réagit :
Non seulement le stress a un effet net sur la digestion, mais les bactéries de notre intestin souffrent aussi lorsqu’elles sont constamment « sous tension ». D’une part, la diffusion accrue d’hormones de stress conduit à une diminution de la diversité bactérienne dans l’intestin, d’autre part, la diminution de l’activité digestive peut entraîner des mutations de l’équilibre bactérien. Notre zoo bactérien local pèse jusqu’à deux kilos ; c’est plus que le cœur ou le cerveau. Il n’est donc pas étonnant qu’une perturbation de la flore puisse représenter un problème très important et que notre intestin mutin soit la scène d’un nouveau drame.
Inversement, des études suggèrent que l’état de notre flore intestinale détermine dans une certaine mesure si nous gérons le stress bien ou mal. Le phénomène de stress décrit au niveau de l’abdomen et de la tête peut enfin se transformer en un cercle vicieux, car le stress attaque la flore intestinale et une flore intestinale stressée peut réduire notre résistance au stress.
Une méthode naturelle pour adoucir vos problèmes d’intestin et pour briser le cercle vicieux est l’utilisation de souches bactériennes reproductibles capables de renforcer l’équilibre intestinal. C’est confirmé par une observation appliquée actuelle sur 93 participants ayant pris quotidiennement Biogena fit@work@ Stressbiotic pendant six semaines. Les participants ont indiqué que les troubles digestifs ressentis ainsi que la charge de stress générale étaient réduits grâce à la préparation sur mesure à base de cultures de bactéries reproductibles (Lactobacilillus helveticus R0052 et Bifidobacterium long R0175), d’extrait de safran et de vitamines B2 et C.
L’intestin irrité peut être éliminé, mais pas obligatoirement. Alors que les troubles disparaissent au bout d’un moment chez une partie des personnes touchées, d’autres en souffrent toute leur vie. Il est dans tous les cas judicieux pour les personnes souffrant d’un intestin nerveux de s’orienter vers un quotidien calme et structuré et vers des repas lents et détendus.
Pour résumer: Derrière le côlon irritable se cache une maladie complexe. Pour couper les ailes à ce mutin de l’intestin, il est recommandé d’effectuer un changement d’alimentation ajusté selon les besoins de l’individu. En outre, des compléments alimentaires sur mesure avec des cultures bactériennes pouvant se reproduire et des micronutriments ciblés tels que la vitamine B2soulageant les muqueuses et la flore bactérienne peuvent atténuer les troubles digestifs.
